Du champ à la brasserie

© la P'tite Brasserie de Wanzoul

Alors que le monde entier parle d'empreinte carbone, de réduire notre impact sur l'environnement, pourquoi ne pas profiter de ce qui se trouve dans notre environnement.

Pour faire de la bière, il n'y a pas vraiment de secret, il faut de l'eau, du malt, du houblon, du sucre et de la levure.

Ici l'exemple de la culture 2022 moins de 1km à vol d'oiseau.

 

L'eau

En Belgique, il existe une loi définissant la bière, et, dans celle-ci l'eau est décrite comme de l'eau potable.

Même, si de nombreuses sources existent dans les environs, l'emploi de cette eau nous contraindrait à faire des analyses complètes pour certifier sa potabilité.

Le coût de ces analyses sont de plus ou moins 300 euros, et, il est invraisemblable de répercuter cela à chaque brassin

(1euro/litre = +/- = 30centimes/btle)

C'est pourquoi l'eau utilisée est l'eau du réseau alimentaire.

 

Le malt d'orge et autres

Ayant la chance d'avoir un agriculteur cultivant de l'orge brassicole en bio, il est parût important de trouver un accord pour avoir accès à cette matière première.

Toutefois, le réseau des micro malterie étant inexistant en Wallonie et même en Flandre, nous recuissons la quantité de malt nécessaire à certaines bières afin d'obtenir l'EBC (european beer color) souhaitée.

Le problème du local et du Bio c'est l'approvisionnement continu d'année en année.

En effet, les malts utilisés doivent répondent à certains critères, et, si par malheur un des critères n'ai pas respecté, le travail de l'agriculteur est réduit à devoir vendre ses grains non pas aux malteries mais comme nourriture bétail.

 

Dès lors, nous devons trouver des alternatives répondant au mieux à nos valeurs d'achat.

TOUS les malts achetés à la P'tite Brasserie de Wanzoul sont sélectionnés sur leur origine de culture et de maltage.

Ils doivent être d'origine Belge et de culture raisonnée au minimum.

Les autres malts, ceux-ci sont tous d'origine belge.

 

Les épices

Certaines bières nous amènent parfois à utiliser des épices pour corresponde au mieux au style de bières.

Une blanche par exemple demandera qu'on utilise de l'écorce d'orange avec de la coriandre en graine.

Une bière de noël , là, c'est de la vanille, de la cannelle, des clous de girofles, parfois du café, bref des choses qui ne se cultive pas sur notre territoire.

Néanmoins, pour la fleurie de Wanzoul, chaque année c'est pas moins de 2 kg de fleurs de sureau qui sont récoltées dans le fond du jardin.

Ici aussi une attention est apportée sur l'origine des épices privilégiant les cultures BIO et si possible faisant partie de vente locale.

 

Le houblon

Après avoir fait les essais avec des houblons commerciaux pour certaines bières, une première plantation de deux variétés est mise en place afin de répondre au mieux au brassage de la 127.

Le premier brassin officiel entièrement réalisé avec des matières premières locales a eu lieu en septembre 2021.

Après une recherche approfondie sur la possibilité de trouver des houblons cultivables en remplacement aux houblons commerciaux, une houblonnière est mise en place sur le terrain abritant la brasserie.

Depuis septembre 2022, les tests sont réalisés afin d'utiliser les houblons locaux et ainsi réduire l'impact du transport des houblons commerciaux provenant parfois de l'autre côté du monde.

Une sélection progressive a été réalisée durant quatre années afin de trouver les variétés répondant au mieux au sol mais également à nos types de bières pour leurs arômes et leurs amertumes.

Le sucre

Située en Hesbaye, terre de la betterave, vous l'aurez compris le sucre est d'origine belge et sa fabrication se situe à 32 kilomètres de nos installations.